Notre territoire
En plein cœur des Monts d’Ambazac, notre commune se situe dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle culmine à une altitude comprise entre 360 m et 650 m. Jabreilles-les-Bordes est constituée de 14 villages répartis sur une superficie de 19 km². Notre territoire, boisé à 60 %, est distant de 15 km de la commune d’Ambazac et à 36 km de l'agglomération de Limoges.
Un peu d'histoire
- Au fil du temps -
Le territoire de la commune, riche de ses nombreux chemins pavés, dont certains sont d’anciennes voies romaines, ainsi que de l’oppidum du Châtelard (site classé monument historique par décret en date du 3 février 1984) près du village du Maillorat, nous rappelle son passé antique. Cet antécédent est aussi prouvé par la découverte sous les fondations de l’église de Jabreilles de réemploi tel que : un linteau gravé d’inscriptions latines, de pièces de colonnes… Sa première mention dans les archives remonte à 1237, elle s’appelait alors Jabrillae, puis Jabreilhas en 1315. A cette époque la commune dépendait de l’archiprêtré de Bénévent (Bénévent-l’Abbaye). La révolution française intègre Jabreilhas dans le tout nouveau département de la Haute-Vienne (1790). La commune est créée en 1793 et est comprise dans le district de Bellac, puis dans celui du canton de Laurière (Bersac-sur-Rivalier, La Jonchère-Saint-Maurice, Laurière, Saint-Léger-la-Montagne, Saint-Sulpice-Laurière et Jabreilles-les-Bordes). Le 21 novembre 1875, pour des raisons d’éloignement à l’école, cinq villages obtenaient leur rattachement à la commune de La Jonchère-Saint-Maurice : Les Adoux, les Combes, Le Verger, Le Goutheil et Le Chéroux. Le 18 mars 1936, Jabreilhas devient Jabreilles-les-Bordes. La période contemporaine qui est la nôtre, voit son appartenance territoriale se transformer. En 2014, par suite d’un nouveau découpage, le canton de Laurière est intégré dans celui d’Ambazac. La réforme territoriale de 2015 intègre la région Limousin dans une nouvelle région administrative, la Nouvelle-Aquitaine. En 2003 Jabreilles-les-Bordes, s’associe à la Communauté de communes Mont d’Ambazac et Val du Taurion qui se fond en 2017 en une nouvelle Communauté de communes : Elan Limousin Avenir Nature.
- Données démographiques -
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recencements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
Histogramme de l'évolution de la population
Jabreilles-les-Bordes est la 23 659ème ville de France, la 3 124ème de la Nouvelle-Aquitaine et la 162ème de la Haute-Vienne. La densité de la population est de 13,5 ha/km2.
Domaine patrimonial
Sa faune, sa flore
La nature est notre héritage, préservons-la !
La commune, en grande partie boisée (plus de 60 % de sa superficie), appartient au massif de Saint-Goussaud, continuité creusoise des Monts d’Ambazac. Son relief escarpé, évoque de pittoresques paysages montagnards. De magnifiques ruisseaux traversent des bois de chênes, de hêtres et de résineux. Des chemins bordés de murets en pierres sèches, favorables à la randonnée, font découvrir, houx, châtaigniers, noisetiers et genévriers. Malgré la transformation des paysages et la fermeture des panoramas parachevées par l’amplification des bois, des prairies sont entretenues. Nous pouvons voir fleurir çà et là, bruyères, boutons d’or et jacinthes des bois. Le printemps s’ouvre par la floraison d’une nuée d’or, créée par de magnifiques genêts. Notre ciel, diurne est survolé par de splendides merles, grives, geais et pics (présence du pic noir, épeiche, vert,..), celui nocturne est repris par de nombreux hiboux moyen duc. Quelques rapaces tels que faucons pèlerin et buses variables, sillonnent nos espaces en quête de proies. Le printemps voit arriver, outre notre traditionnel coucou, martinets, hirondelles, bergeronnettes, rougequeues, fauvettes, et mésanges. Notre territoire fait l’objet du passage migratoire de grues cendrées, qui emplissent au printemps et à l'automne nos paysages de leurs cris. Il ne faut pas oublier, notre faune terrestre : chevreuils, sangliers, renards et blaireaux qui sillonnent le calme de notre forêt. Quelques martres et écureuils restent chez nous en se montrant d’une grande discrétion.
Son architecture, ses chemins
Conservons ce que nos anciens nous ont légué !
Classée en catégorie moyenne montagne, notre territoire est sillonné par de nombreux chemins, reliant les différents villages entre eux, et convergeant pour certains vers un point central de la commune qui était l’église et son cimetière (nous pouvons percevoir à leur croisée, pour certains des croix de granite, qui étaient des points d’arrêt pour les porteurs qui se dirigeaient vers l’église). Ces chemins antiques, pour une partie, datent de l’époque gallo-romaine, ère attestée par la découverte de pavages caractéristiques de cette époque. Ils sont propices à la randonnée pédestre, tel le sentier de la déesse Epona. Sentiers en France propose des itinéraires et des moments de découvertes des chemins de la commune, pour une information plus précise, aller vers son site internet. Notre architecture est caractéristique du Limousin et de la Basse-Marche en particulier, et a su garder son charme grâce à ses maisons typiques. Les habitations sont parfois munies d’auvents et d’escaliers extérieurs. Nous pouvons distinguer des puits remarquables à margelles monolithiques en granite, de dimension importante pour certains. Autrefois les maisons étaient couvertes de chaumes, cela se remarque par le caractère des souches des cheminées. L’ancienneté des constructions est signée par la vue d’un réemploi d’éléments de construction très anciens : ouvertures en accent circonflexe, pierres d’angle massives et ouvragées, linteaux gravés de date, certaines maisons ont gardé leur pavage de granite traditionnel. La nature agricole de la commune, basée sur l’élevage bovin, a influencé d’une manière significative le mode de construction, accolant à l’habitation principale étable et grange ; créant ainsi un corps de ferme tout en longueur et de belle hauteur.